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25 ans pour comprendre
18 septembre 2015

1892015

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"Is death the permanent end of life, or just the end of a temporary material designation (the body)? Why does the prospect of death make us upset? What happens after death? 

One of Krishna’s first instructions in the Gita is that no one ever dies. We’re all eternal. Only our bodies “die.” We go on living, either in another material, temporary body, or in a permanent, spiritual body.

Death is an illusion we have imposed upon ourselves because of our desires to enjoy in this world."

Sortilège - Hymne à la mort

« La définition de la mort, y compris juridique, est médicale. C’est la mort médicale qui dit le décès de la personne. Qu’elle soit violente, naturelle, suspecte, sacrificielle ou volontaire, c’est le regard du médecin (au sens propre comme au sens figuré) qui déclare la mort et la clame à la face de la société »

B-M Dupond, mèdecin, universitaire, juriste...


New Order - Cries And Whispers

"C'est eux qui m'ont tué

Sont tombés sur mon dos avec leurs armes, m'ont tué
Sont tombés sur mon cœur avec leur haine, m'ont tué
Sont tombés sur mes nerfs avec leurs cris, m'ont tué

C'est eux en avalanche m'ont écrasé
Cassé en éclats comme du bois

Rompu mes nerfs comme un câble de fils de fer
Qui se rompt net et tous les fils en bouquet fou
Jaillissent et se recourbent, pointes à vif

Ont émietté ma défense comme une croûte sèche
Ont égrené mon cœur comme de la mie
Ont tout éparpillé cela dans la nuit

Ils ont tout piétiné sans en avoir l'air,
Sans le savoir, le vouloir, sans le pouvoir,
Sans y penser, sans y prendre garde
Par leur seul terrible mystère étranger
Parce qu'ils ne sont pas à moi venus m'embrasser

Ah ! Dans quel désert faut-il qu'on s'en aille 
Pour mourir de soi-même tranquillement."

Hector de Saint-Denys Garneau, 
Poésies, Fides, 1971.

'Considérons pourtant les malades que l'on appelle mélancoliques; nous verrons qu'ils savent trouver en n'importe quelle pensée des raisons d'être tristes; toute parole les blesse; si vous les plaignez, ils se sentent humiliés et malheureux sans remède; si vous ne les plaignez pas, ils se disent qu'ils n'ont plus d'amis et qu'ils sont seuls au monde. Ainsi cette agitation de pensées ne sert qu'à rappeler leur attention sur l'état désagréable où la maladie les tient; et, dans le moment où ils argumentent contre eux-mêmes, et sont écrasés par les raisons qu'ils croient avoir d'être tristes, ils ne font que remâcher leur tristesse en vrais gourmets. Or, les mélancoliques nous offrent une image grossie de tout homme affligé. Ce qui est évident chez eux, que leur tristesse est maladie, doit être vrai chez tous; l'exaspération des peines vient sans doute de tous les raisonnements que nous y mettons, et par lesquels nous nous tâtons, en quelque sorte, à l'endroit sensible." Alain.

Thierry Cabot, « La mort désirable »

"Jamais plus ! les frissons et les mains qu'on adore,
Le doux cri qui s'élève aux ferveurs des baisers.
Jamais plus ! non jamais ! notre idylle sonore
Dont nous gardions la bouche et le coeur épuisés.

On a bu nos sanglots, on a mangé nos rires.
Une gifle... et l'horreur et le vide absolus.
Plus rien comme à jamais il en va des empires ;
Le nôtre s'est brisé. Jamais plus ! jamais plus !

Finis les clairs matins au souffle d'onde pure,
Finis les blancs éveils poudrés d'oiseaux joyeux.
Jamais plus ! non jamais ! notre unique aventure ;
Il est passé, même le temps de nos adieux.

Eteints ! cent fois éteints ! les yeux riches de gloire,
Evanouis ! tombés ! les rêves à foison.
Jamais plus ! l'antre ignoble agite sa victoire,
La nuit gagne toujours, la nuit seule a raison."


Poème extrait de " La Blessure des Mots "
première édition 
15 septembre 2007

Discharge - Never again EP

Ce qui m'importe après ces quelques moments d'égarement, c'est que tu te réveilles Marina.



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